La Rubrique du Net

 

     Qu'est-ce que le net ? Un vaste système d'interconnexion informatique où rien ne peut être oublié. Big Brother is watching you. Cette toile sans fin se referme sur l'être humain au fur et à mesure que le progrès avance. D'après des chiffres récents sur la planète il y aurait deux foyers sur sept qui seraient équipés pour le cyber monde.

     Mais le monde d'internet a-t-il une logique ? Dans la branche musicale elle n'en a pas, c'est une certitude. Les chiffres parlent d'eux même, aujourd'hui la chanson de Justin Beiber, Baby, comptabilise plus de sept cent millions de vues (http://www.youtube.com/watch?v=kffacxfA7G4&ob=av2n) alors qu'un classique magnifique comme Stairway To Heaven plane au-dessus des cinquante millions de vision (http://www.youtube.com/watch?v=w9TGj2jrJk8). On peut conclure que, pour la logique You Tube, un Justin Beiber vaut quatorze Led Zeppelin. Mais depuis quand le cerveau des gens a atteint ce point néfaste et terrifiant ? Pas besoin d'aller si loin pour s'apercevoir qu'il existe des inégalités au sein même de notre pays. Gardons le même site, le groupe Téléphone plafonne à un millions deux cent mille vues avec le tube Un Autre Monde (http://www.youtube.com/watch?v=0l-OhSpKLdQ) alors que le grand poète (ironie) Mister You monte dans les douze millions environs avec sa musique Funk You. Le monde ne part pas en cacahuète, c'est bien pire que ça.

    
     S'attarder sur le plus grand des réseaux sociaux montre encore le manque de savoir et de logique chez les internautes; plus de quarante-huit millions de personnes adhèrent sur la page Facebook de Lady Gaga alors qu'en comparaison les Beatles, groupe légendaire, n'en compte que (?) vingt-cinq millions. Excusez ma vulgarité mais dans ces cas là, une seule phrase me vient en tête: WHAT IS THE FUCK ?




     Un petit hors sujet: Toutes personnes savourant la musique jusqu'au plus petites syllabes pourraient être dégoutées de la musique d'aujourd'hui (si ce n'est pas déjà le cas). Le Rock a atteint son apogée entre 1967 et 1972, tout ce qui sort pendant cette période est un succès (voir les albums des Doors, des Pink Floyd, des Who, des Black Sabbath, de Jethro Tull, des Stones, des Beatles, de Jimi Hendrix, des Velvet Underground, de Janis Joplin ou encore Deep Purple) en parallèle la fin des années 1990 (depuis le décès de Kurt Cobain qui fut le glas de la fin du Grunge) annonce la déchéance, Philippe Manoeuvre s'est exprimé sur ce sujet en disant que pendant le règne de la musique électronique, les Daft Punk ou Moby faisaient la couverture de Rock & Folk, pour montrer à quel point le rock était plus à la masse que ces temps-ci. Pour voir des couverture plus potable il fallait attendre fin 2001 pour voir apparaître les Strokes et les White Stripes.


     Article écrit en écoutant l'album Who's Next ? des Who.